Devenir freelance : le déclic d'Eglantine, traffic manager

"Je ne veux plus être un simple numéro".
Je pense que c'est une des phrases qui résume le mieux mon état d'esprit lorsque j'ai décidé de sauter le cap et de démarrer mon aventure en freelance.

Je n'ai jamais eu de réelle reconnaissance au travail, jamais d'encouragement. J'étais juste "elle", "l'autre", "la fille de la com'". Personne ne savait réellement qui j'étais, pourquoi j'avais décidé de partir dans cette branche, mes motivations etc.

Passer le cap du free, ça été dur pour être honnête.
Pourquoi ? Parce que j'ai toujours grandi dans une famille où on me disait qu'il fallait une situation stable (aka un CDI) pour être tranquille.

Du coup, beaucoup de questions se bousculent mais une revient sans cesse : est-ce que je vais gagner assez d'argent ? Autant ne pas se mentir, l'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue.
J'ai beaucoup hésité et puis un jour, j'ai dit STOP. Plus je continuais sur la voie "classique", plus j'avais l'impression de descendre. Je n'étais pas en accord avec moi.

Alors j'ai pris la décision et je me suis fait une promesse. La promesse de me lever le matin et de savoir pourquoi j'avais envie de me lever :  pour moi. De travailler, pour moi. De faire ce que j'aime et d'aider les autres. D'être enfin reconnue pour le travail que je fais. De vivre en accord avec mes principes et mes valeurs.

Alors la vie de free c'est pas tout beau tout rose. On a souvent des up & down, le syndrome de l'imposteur qui revient toquer à la porte tous les 15 jours, l'ADMINISTRATIF (quelle horreur ! ). Mais aussi, des rencontres fantastiques, des voyages, de pouvoir écouter son corps et dire stop, de prendre le temps de prendre le temps etc.

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