Devenir freelance : le déclic d'Anaïs, photographe

Mon parcours est un peu particulier. Je n’ai pas commencé par un travail « classique » en entreprise, je suis directement partie vivre à l’étranger après mes études. Je me suis retrouvée en Colombie à chercher un travail et on m’a présentée à une photographe qui cartonnait là-bas. J’ai toujours adoré la photographie mais je n’aurais jamais cru pouvoir en faire mon métier. Alors elle m’a formée, et j’ai commencé à bosser pour elle. Ça a duré 3 ans. Finalement j’ai donc dès le début été à mon compte, complètement indépendante.

À mon retour en France, j’ai dû reprendre un CDI en entreprise et je me suis très vite lassée. J’ai donc développé la photographie en activité secondaire et changé d’emploi car je ne me sentais pas assez libre ni challengée dans le premier.

Il a été là le déclic. L’angoisse du dimanche soir, les journées interminables, ce sentiment de rejet total de ce que je faisais, cette impression que je n’étais pas du tout en accord avec qui j’étais. J’ai détesté cette expérience.

Alors j’ai tout fait pour développer mon activité en parallèle et j’ai démissionné. La peur au ventre je dois bien l’avouer, mais tellement heureuse et soulagée !

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