Devenir freelance : le déclic de Maud-Cécile, illustratrice
Je ne sais pas s’il y a vraiment eu « LE moment déclic » pour moi. J’ai suivi une formation littéraire et un master en Métiers du livre, à la suite desquels j’ai eu la chance d’être recrutée dans une maison d’édition à Montpellier et dont l’aventure éditoriale s’est poursuivie en coopérative.
4 ans après, j’avais appris et fait plein de choses, mais j’étais complètement vidée et c’était vraiment le moment de lever le pied. Ça a coïncidé avec le moment où je suis arrivée à Lille pour rejoindre mon copain.
Je suis restée deux ou trois mois au chômage le temps de trouver quelque chose, et j’ai été embauchée dans une agence d’architecture à Lille pour être assistante de communication et d’administration (mon activité reste un à côté pour l’instant pour de multiples raisons).
J’ai découvert ce que c’était de faire (seulement) 35h par semaine, de couper avec le travail le soir et de souffler un peu.
Au bout d’un moment, j’ai eu envie de pouvoir faire la conception graphique d’un livre de temps en temps ou de revenir à des choses créatives. Sans pression, j’ai fait les démarches administratives pour avoir un SIRET d’artiste-auteur.
Là-dessus sont arrivés le covid et le confinement, ça a mis les choses en pause et j’ai un peu laissé de côté. Par contre, je me suis rendue compte que j’avais envie d’essayer de nouvelles choses avec l’aquarelle, l’application Procreate etc., j’en rêvais la nuit !
Un jour je me suis achetée une tablette, j’ai commencé à dessiner des lectrices, puis d’autres choses, et c’était parti : on m’a commandé un premier portrait, puis un deuxième, des illustrations pour des projets variés (couvertures de livres, d’EP, de podcasts) et des ateliers graphiques avec des jeunes ! C’était parti :)
✌️ Pour découvrir l'univers de Maud-Cécile, rendez-vous sur son site et sur Instagram !